Décider en sa région de l’avenir de la région est une réalité dans la plupart des pays d’Europe. Nos voisins du pays de Bade ou ceux des cantons de Bâle la vivent au quotidien. Mais la France reste un bastion du centralisme, le dernier dans l’Union Européenne.
Les membres de l’association Initiative Citoyenne Alsacienne s’engagent pour la réforme des institutions françaises en faveur d’une véritable démocratie régionale et l’émergence d’une identité française ouverte et plurielle. Cette évolution concernant aussi bien l’Alsace, que les autres régions de France.
Rassemblement citoyen pour la défense des intérêts alsaciens
Si l’ICA 2010 s’était jusqu’à présent notamment fixé pour objectif de faire émerger des demandes citoyennes, de faire des propositions, de travailler à un projet politique global pour l’Alsace, de contribuer au débat politique en Alsace, de promouvoir les principes de subsidiarité et d’union dans la diversité et le post-nationalisme, l’idée européenne et le fédéralisme, si jusqu’à présent elle entendait être un think tank, une Denkfabrik, elle ajoute aujourd’hui à cela la volonté d’être un rassemblement citoyen pour défendre les intérêts alsaciens.
Nous voulons que les Alsaciennes et les Alsaciens disposent des moyens politiques pour :
Pouvoirs : décider en Alsace de l’avenir de l’Alsace, grâce à une nouvelle répartition des pouvoirs et des compétences entre l’Etat et les Régions : celles-ci doivent pouvoir gérer ce qui ne relève pas expressément de l’Etat.
Economie : mettre en œuvre une stratégie économique ouverte aux nouvelles économies et pleinement inscrite dans les espaces rhénan et européen, dans le cadre d’une économie sociale de marché. Il s’agit de démultiplier les potentialités économiques et d’emplois par la mise en valeur des atouts propres à notre région : situation, infrastructures, culture bilingue, esprit associatif et mutualiste, réseaux de solidarité…
Développement durable : créer les conditions pour un développement durable dans le cadre d’une économie sociale de marché qui allie efficacité et justice sociale.
Identités : concrétiser l’idée d’une Alsace riche de toutes ses identités et de transmettre collectivement ses langues, ses cultures et ses histoires, c’est-à-dire de construire une identité alsacienne, ouverte et plurielle. Nous disons non à la banalisation monolingue, mais aussi au provincialisme et à la « patoitisation » auxquels conduirait de la mise en valeur du seul élément dialectal de langue régionale. Le standard allemand nous fait participer à une grande culture et nous ouvre de grands espaces économiques. Il doit retrouver une place conséquente au côté de la langue française.
Europe : construire le fédéralisme européen, réaliser le principe d’union dans la diversité, déterminer une stratégie de coopération transfrontalière et participer pleinement d’une Euro-Région du Rhin Supérieur. L’Alsace est en soi une « petite Europe » encore faut-il qu’elle puisse « s’européaniser ».
Culture : soutenir la création, l’expression et la diffusion de la culture alsacienne.
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